Voyons ! La mode. Chaque jour on en parle, cette chanson populaire aux lèvres de tous, intéressante et passionnante. On se rend beau et beau, mais l'impact que cela génère sur plusieurs plans, plusieurs n'en taille pas d'importance.
Socio-économique : Quel est l'impact de la mode sur la société et l'économie
L'image que donne la mode ne permet pas de percevoir tout de suite l'anguille sous la roche. Les passionnés de la mode pouvait ne serait-ce qu'une fois se poser la question de savoir, comment ça se passe ? Qui sont ceux qui font le travail ? Eh bien, ce sont des enfants démunis, des pauvres femmes. Ceux-ci sont surexploités pour des revenus dérisoires non équivalents à leurs efforts. Dans les industries textiles, des enfants issus des bidonvilles sont exposés aux produits chimiques toxiques. Ils sacrifient leur vie et leur santé pour un salaire précaire. Un enfant sur 6 au monde travaille dans ces industries selon l'ONU, pour être payé à 30 euros (64 h de travail/semaine) dont la plupart sont en dessous de 15 ans.
Cela n'est pas sans impact sur l'économie. Ce secteur est aussi l'un des plus grands consommateurs d'eau, de matière première (coton, soie, laine, cuir d'animaux, etc). Des milliers de tonnes de vêtements sont jetés chaque année, ce qui est une preuve de gaspillage économique.
Influence de la mode sur la culture et la religion
La mode est devenue un élément inséparable d'avec la culture. C'est l'un des plus grands véhicules de la mondialisation, surtout vers les pays du tiers monde. L'envie d'imiter les autres et le conformisme fait que certaines valeurs culturelles sont piétinées. Aujourd'hui, surtout en Afrique, on remarque une dissolution des us et coutumes au détriment du moderne.
Dans la religion, c'est un mea culpa, les dépravés le reconnaissent. Mais ils ne peuvent pas s'en débarrasser aussi facilement : tellement ancrés dans la mode, les fidèles de l'église ne font plus la différence entre lieux de culte et soirées mondaines. Ce qui génère des plaintes et des problèmes, car l'exposition des parties sensibles (normalement proscrites) ne cesse de se multiplier et les chefs religieux en souffrent.